Le fait est que j’ai un don pour essayer d’attirer les ennuis et d’y embarquer gaiement Manu avec moi ! :D Et comment tenter le sort plus efficacement qu’en allant voir une comédie musicale sur les chats un vendredi 13 ?
Cats cela ne tienne, nous sommes donc allés voir Cats au théâtre Mogador. Prêts pour un petit retour d’expérience en neuf points et à quatre mains ?
- Entendre « ineffable » au détours d’une chanson de comédie musicale, je dois avouer que c’est une première !
- Petite précision cependant, nous n’avons pas compris grand-choses aux paroles 50% du temps, pourtant traduites en français (oui, ça aurait dû faciliter un tantinet les choses). Est-ce dû au fait que l’on vieillit, à notre placement en corbeille, à la sonorisation ou les chanteurs ? Ou bien est-ce une marque de fabrique des comédies musicales ? Aucune idée, mais au fond ce n’est pas grave car cela n’empêche pas de profiter du spectacle.
- D’autant que Cats est réputé pour faire la part belle aux intermèdes dansés. Et ceux-ci surfent allègrement sur divers courants : classique, break dance, modern jazz, tai-chi… (ok, on sort)
- Quand bien même la musique et la danse ne vous plairaient pas, un autre point fort de Cats est le décor. L’accessoiriste a réellement dû s’éclater, car il fourmille de petits détails sympas qu’on ne voit pas au premier coup d’œil et qui se prêtent bien à tout un tas de blagues pourries pendant l’entracte.
D’ailleurs, pour éviter de faire un four, les Cats le garde à portée de pattes sur scène (ok, on sort bis)
- Chimène Badi tient le rôle de Grizabella depuis quelques temps à l’heure où nous écrivons et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a du coffre !
- Les costumes sont globalement superbes. Quelques détails nous ont beaucoup amusés, comme les lunettes du Rumpus Cat. On veut les mêmes !
Au final, nous avons également vu des gens déguisés en chats déguisés en chiens… Chienceptiooon !
- Les blagues des Jellicle Cats sur les chats sont de petites gourmandises on les a bien appréciées !
- Fou-rire de deux abrutis (oui, nous) en fond de salle lors de la descente de Mistofelees au filin : son costume pailleté lui donne un air de boule disco et nous offre l’occasion de faire une série de blagues d’un niveau douteux… Il nous a cependant vite calmés par un splendide solo de danse.
- Pour conclure, on a aimé, ça nous a changé et on s’est bien amusé. Enfin, on n’a jamais vu autant de gens à poils sur scène (cette fois, on sort définitivement…)
Bises les loulous !
Cats – Théâtre Mogador, 25 à 99e environ jusqu’au 03/07/2016